Nous visitons le Parc National de l’Isalo après une bonne nuit de repos au « relais de la reine ». On récupère notre guide David à Ranohira, on prend les tickets de visite du parc et direction le point de départ de notre parcours des crêtes.
On a choisi un parcours d’environ 4heures « Circuit piscine naturelle », le pique -nique commandé à l’hôtel est dans nos sacs à dos avec de l’eau pour tous. On est équipé avec maillots de bains, serviettes, crème solaire, casquettes, lunettes de soleil et pharmacie de base (je suis l’infirmière officielle de tous nos voyages et j’ai toujours ce qu’il faut).
Sur la route quelques zébus nous accompagnent:)
Un petit passage de gué à cette saison (on est en hiver) c’est facile.
Le Parc national de l’Isalo (création en 1962) s’étend sur une superficie de plu de 81.000 hectares, il est ouvert toute l’année. Il est constitué sur un massif érodé de 400 espèces floristiques, 77 espèces avifaunes, 39 reptiles et 14 primates. C’est une randonnée très riche à travers les âges géologiques et la faune et la flore de l’Isalo.
A nous les grands espaces, c’est trop beau, on est tous excité, le soleil est là ça fait du bien après les derniers jours au frais en altitude.
On est parti entre savane et montagne, la marche n’est pas trop dur, c’est bien car on en a au moins pour 4 heures.
Un petit bonjour à la tortue:)
Rencontre avec un morceau de bois en forme de tête de zébu.
David nous explique la nature, ici termitière dans les arbres mais on en voit aussi au sol.
Non , non ce n’est pas une branche mais un phasme bien planqué, au bout d’une heure on est des spécialistes pour les retrouver.
David trouve aussi sous un rocher un joli scorpion.
Nous rencontrons notre premier paki podium ou baobab bonzaï et on a de la chance il est en fleur.
Les paysages sont à couper le souffle on est ailleurs…
On n’oublie pas de faire des haltes pour boire un coup et admirer.
Autre particularité de l’Isalo, l’ethnie locale: les Baras, enterre ses morts dans la roche, pour commencer dans une tombe provisoire puis quand l’argent est suffisant pour une grande fête on procède à la cérémonie du retournement. Les os du défunt sont lavés, graissés à la graisse de zébu , mis dans un linceul et dans un cercueil pour retrouver son tombeau définitif à flan de montagne. Les hommes descendent le corps avec juste des cordages maisons et l’alcool aidant car c’est la fête il y a des sur-accidents.
La température monte et on arrive enfin à la piscine naturelle, un petit bain s’impose, on se jette à l’eau.
Elle est fraiche mais ça fait du bien.
On repart, nous on prend la route des crêtes, les grands-parents et le guide prennent un chemin plus rapide. Il fait chaud et les organismes commencent à souffrir. C’est une bonne randonnée en terrain varié, il faut être bien équipé en chaussures et avoir un minimum de conditions physiques (en hiver c’est le meilleur moment car la température est raisonnable).
Nous devons tous nous retrouver au niveau du camping du parc pour le pique-nique.
On est seul, on va bientôt découvrir un cirque naturel qui nous donnera le vertige.
Les guides veillent à ce que les groupes ne soient pas coller les uns aux autres , l’espace le permet et c’est très agréable.
Ça c’est l’effet Wahooo cher à Thomas:)))
C’est bien beau de monter gentiment et de voir tout ça mais à un moment il faut redescendre, pour les petits gars pas de soucis mais les parents ils morflent surtout les genoux:(
Mais bon la récompense est au bout du chemin juste avant d’arriver au pique-nique les makis nous accueillent. D’abord le maki kata avec sa queue rayée, puis le lémurien fauve.
Après un déjeuner délicieux, tomates fraiches, poulet grillé, riz au curry, pain, fromage et ananas frais, on repart.
Le Sifaka (lémuriens blanc ou vasaha) nous attend tranquillement sur sa branche pour nous dire au revoir.
Il est temps de rentrer à l’hôtel piscine pour les gars et balade à cheval pour moi sont au programme.
On aime/on n’aime pas
On aime
Un parc immense aux parcours variés, on peut y passer plusieurs jours et même camper. David notre guide a partagé son savoir et a pris soin des « anciens ».
Un parc riche de faunes, de flores…on en a vu qu’une infime partie.
On n’aime pas
Pour nous les indépendants, le guide obligatoire mais c’est aussi une assurance pour le parc de ne pas voir de dégradations de ce site exceptionnel.
Je vois que vous aussi vous avez adoré le parc d’Isalo. Je connais peu d’endroits qui conjugue aussi bien paysages incroyables et faune et flore exceptionnelle. J’ai eu le coup de cœur pour ce parc national et dire que nous n’en avons visité qu’un petit bout …
L’isalo fait parti de ces endroits où l’on voudrait revenir car ils sont hors du temps, unique et préservé. Pour moi aussi c’est un coup de cœur et j’aspire vraiment à y retourné ainsi qu’à Mada:)