Après une saison hôtelière chargée nous partons avec les enfants (âgés de 4ans) pour leur première croisière en catamaran pour 12 jours de mer.
Trois amis nous accompagnent (Valérie, Virginie et Olivier) pour cette petite aventure dans les Antilles où nous avons déjà navigué sur trois autres séjours.
Nous avons tous besoin de vacances, d’évasion, de chaleur et de soleil, en bref on fuit l’hiver.
Notre bateau
Un catamaran bien sur, nous serons 5 adultes et 2 enfants, nous avons opté pour le Nautitech 40,que nous louons pour un peu plus de 10 jours à la base du Marin en Martinique.
Mabouya est son nom (nom d’un poisson local), il y a 4 cabines double et deux pointes avant.
Il fait 11.98 mètres de long avec 2 moteur diesel de 29 cv à bord. Nous avons une annexe et son moteur hors bord pour nos déplacements au mouillage. Un guindeau électrique nous permettra d’assurer les manœuvres d’encrage et pour le bord, GPS, compas, pilote automatique… Pour la cuisine, un frigo, une gazinière et un four.
Les voiles sont vérifiées et le taux qui nous protègera du soleil à l’arrière est bien installé. Pour les enfants une filière assure la sécurité des déplacements tout autour du bateau.
journal de bord
19 janvier 2008
Départ de Paris à 11h45, vol Air Caraïbe, très bon vol, avion confortable avec des petites TV dans chaque siège et de la vidéo à la demande, c’est cool pour les enfants. ils regardent des dessins animés.
On mange souvent cela occupe bien sur un vol de jour et on est content d’arriver à 15h45 heure locale.
Un transfert a été organisé pour notre équipage (5 adultes et 2 enfants, je crois que c’est 8 euros par personnes) vers le port de plaisance du Marin que l’on rejoint vers 17h00. Le bureau de Martinique Plaisance est fermé (du moins temporairement) mais on trouve quand même notre catamaran, un Nautitech 40, Mabouya.
Un membre du personnel d’ appro-zagaya était en train de ranger notre avitaillement, c’est d’ailleurs comme cela que l’on a su que c’était notre bateau, il faisait l’avitaillement des Yung (c’est nous !).
On contrôle tout ça et à part quelques petites erreurs tout baigne, après un chèque de 998 € nous voilà avec des victuailles à ranger.
Hervé, le chef de base de Martinique Plaisance arrive et nous souhaite la bienvenue. Il nous donne rendez vous le lendemain pour faire le check in du bateau.
On dîne au célèbre Mangot Bay sur le port de plaisance, grave erreur, c’est toujours aussi décevant, en plus c’était une soirée spéciale animé par DJ phillipe. Un menu unique BBQ à 24€, la viande grillée n’est pas bonne et trop cuite, bref c’est pas un immense souvenir. Par contre au retour on testera leurs pizzas qui sont excellentes. Le supplice viendra plus tard et c’est récurant sur le port du Marin, on a toujours eu ce problème.
Le restaurant passe de la musique à fond jusqu’à tard dans la nuit et empêche tout le monde de dormir, le seul avantage c’est qu’il offre un hot spot wifi gratuit et que si vous n’êtes pas trop loin sur le ponton vous pourrez le capter. On dort quand même on est surtout pressé de quitter le port.
20 janvier 2008
Levé très très tôt, évidement avec le décalage horaire et les enfants, bref à 5h00 on est debout, on attend sagement et silencieusement 6h00. Hervé (chef de la base Martinique plaisance) arrive vers 9h00 et avec Thomas ils font l’inventaire du bateau. Comme ça le gave ça prend 10 mn, il montre juste à Thomas (notre skipper préféré) les moteurs et c’est tout et comme lui ça le gave aussi il insiste pas quand il lui dit que les fusées de détresses sont dans cet équipet là etc… mais attention ce n’est pas sérieux et il faut absolument faire l’inventaire complet du bateau avec le loueur (ça fait plusieurs années que l’on loue chez lui et il sait qu’il est sérieux). Vérifiez tous les points, si il y a de l’eau dans la cale, les fusées, le bib, l’annexe, compter les petites cuillères, etc..
Seul problème identifié est que l’annexe est poreuse et qu’il faudra la re gonfler tous les soirs.
Pendant ce temps, les filles et moi on part faire les dernières courses de produits frais (viandes, pains etc…) d’ailleurs il y a maintenant une boulangerie PAUL au marin qui propose de gros pains qui se conservant bien. Avec Olivier (second), Thomas part faire la clearance de sortie de France.
La douane est ouverte tous les jours jusqu’à midi et là un choc, 4 PC et imprimantes, il faut faire sa clearance soi même, rentrer toutes les infos dans un logiciel, imprimer la cleareance et la faire valider par le douanier de service, c’est bien… sauf que lorsqu’il y a la queue et que les skippers devant vous parlent pas français ou n’ont pas l’habitude d’utiliser un PC (si si ça existe) alors la clearance (l’attente) peut être longue.
Thomas vérifie la météo et on largue les amarres à 10h40 … un record:)
Comme on part plutôt que prévue, on décide d’aller déjeuner en mouillant au large de Ste Anne avant de faire la traversée vers Ste Lucie.
Ste Anne est encombrée de bateaux qui font comme nous, mais c’est quand même un plaisir, premier bain pour nos petits gars.
Il faut bien prévoir pour les enfants de cet âge un maillot de bain anti-UV, un bob ou casquette, les lunettes de soleil et la crème à gogo, indice 50. Ils ne savent pas nager mais sont très à l’aise avec leurs brassards. Ils adorent l’eau et ne s’inquiètent pas du tout de ne pas avoir pied du moment qu’on est avec eux.
L’eau est chaude et c’est que du bonheur avec les enfants.
On appareille enfin vers 14h, pour Sainte Lucie, GV pleine et foc. Beau temps, très forte houle avec creux de 3 à 4 mètres, Valérie et moi sommes malades (mais c’est de ma faute j’ai déclenché une réaction en chaine). Les enfants vont bien et Augustin est heureux à la barre avec son papa.
On arrive a Rodney Bay 3h après. On mouille à Pigeon Island avec notre drapeau jaune de clearance non faite. Un superbe 4 mats est lui aussi mouillé dans la baie mais partira quelques heures après notre arrivée.
Notre catamaran est à quelques encablures de l’hôtel Sandals, je pense d’ailleurs que cela peut être un bon plan pour y boire un drink au bar .
Cette première traversée permet à Thomas de constater que le loch est faux. Il se disait bien qu’on se trainait, ce qui fait que la distance parcourue est fausse et surtout que la vitesse du vent aussi (vent réel et non apparent) heureusement qu’il a son petit Garmin de poche. On dîne rapidement et on va se coucher comme les poules (genre 19h) car on est tous fatigué. Surtout Thomas qui a barré tout le temps dans une mer forte car le pilot auto n’arrivait pas à suivre avec ce vent de 3/4 arrière et cette houle.
21 janvier 2008
On se lève encore avec les poules vers 6h00, normal, aux Antilles et sur un bateau on se cale avec le soleil et l’on se couche vers 19 – 20h.
On va à la plage le matin avec l’annexe qui marche bien hormis le fait qu’il faille la regonfler tous les jours et que l’on n’a pas de coupe circuit, ce qui est fâcheux. On arrive à passer outre le coupe circuit avec une petite cordelette (garcette pour les intimes).
Les enfants adorent la plage qui n’adore pas la plage en plein mois de Janvier…. on fait des châteaux de sables, on creuse un trou à tortues, bref on joue avec et pour les enfants.
On retourne à bord et l’on met le cap ver la marina de Rodney Bay. On ne la connaissait pas .. elle est vachement bien, le chenal d’entrée est un peu étroit, mais ça le fait. Dans ce même chenal, il y a un restaurant qui a un ponton réservé à ses clients… c’est le top ça, vous accostez, descendez et êtes directement sur la terrasse du resto, on n’ a pas essayé mais le concept nous a plu, c’est aussi le « fresh lobster » qui nous a plu, mais les langoustes attendrons…
Dans cette belle marina on peu soit mouiller, soit accoster à un ponton, nous commençons à tourner et trouvons rapidement une place marquée « reserved to clearence », réservé à ceux qui viennent faire la douane, c’est au premier ponton à droite, vers le milieu de ce ponton.
C’est la première prise de ponton en tant que skipper de Thomas, il a un peu d’appréhension, surtout que le vent souffle fort mais tout c’est bien passé. On va donc faire la clereance, il nous en coute 20 US $ pour 2 jours et pour un bateau de 39 pieds, en fait, comme on lui dit qu’on part dès le lendemain, il nous fait directement la clearance de sortie, merci monsieur. Comme dans toutes ces douanes, il faut passer par trois étapes différentes: remplir une liasse de papier (avec carbone et tout et tout), puis avec le formulaire rose on passe à l’immigration et ensuite avec le vert à la caisse, bref il faut bien 30 mn pour en faire le tour et un bon niveau d’anglais (heureusement Thomas est bilingue) . Venez avec votre liste d’équipage (noms, prénoms, date et lieu de naissance, sexe, N° passeport) ça vous fera gagner du temps.
On décide de rester à quai pour déjeuner et comme c’est facile d’aller à terre, chacun y va de sa petite balade dans les boutiques de la marina, on y trouve tout ce qui peut intéresser le plaisancier (shipchandler), une multitude de bars, accès internet, toilettes et comme on cherchait pas de douches on sait pas si il y en a, mais vu la taille et la qualité de la marina on peut considérer que oui !
Cette marina accueillait lors de notre passage une étape de « L’ARC around the world », une sorte de rallye autour du monde, comme le « Rallye des iles du soleil ».
Vers 13h nous mettons les voiles en direction du mouillage de la soufrière, vent 3/4 arrière et comme nous sommes abrité par Ste Lucie la navigation est belle, pas trop houleuse, même si l’on se prend plusieurs gros grains (giboulée de pluie pour les terriens). La soufrière est le nom du village au bord de cette belle baie. Évidement à l’arrivée des « boat boys » cherchent à nous vendre une bouée, puis une excursion à terre, puis du pain, des fruits, du poisson, etc… Un vrai supermarché avec agence de voyage et tout! Les excursions en question se font en haut de la montagne soufrière, c’est aller voir le volcan cracher un peu de fumé et éventuellement se baigner dans une cascade d’eau douce.
On prend donc une bouée (10 EC$) car on est dans une zone protégée et mouiller est autorisé seulement si il ne reste plus de bouée de disponible. Pour cette somme vous avez le droit à un bout qui relie le bateau à un cocotier sur la plage, ce qui fait que le bateau ne tourne pas autour de sa bouée en fonction du vent et/ou du courant, c’est plus sécurisant et ça leur permet de mettre plus de bouées.
Une fois attaché un nageur rejoint le bateau, c’est Pascal, de son nom Charlemagne, oui oui vous avez bien lu, il se nomme Pascal Charlemagne, il nous propose une calebasse gravée et quelque mangues et repart aussitôt!
On est à coté d’un des deux pitons, 950 mètres de hauts et cela sent un peu le souffre, d’où le nom. On trouve un pêcheur pour nous vendre une douzaine de poissons volants que l’on mange en ceviche avec du bon citron vert des îles… hummmm.
Bon d’abord Olivier a du les préparer:)
La vedette de l’AMMC passe récolter la taxe de droit de mouillage car on est dans un parc naturel et ils nous prennent 40 EC$.
22 Janvier 2008
Départ à 8h00 après le petit-déjeuner, Sylvestre nous livre les baguettes fraîches commandées la veille.
On est au moteur jusqu’au canal car pas de vent, on voit plein de bateaux montant et descendant tous avec 1 ou 2 ris alors que nous sommes toutes voiles dehors ! Thomas se fout doucement de leur gueule surtout qu’il y a à peine de vent (10knt). La traversé du canal est superbe, au près! (un comble) avec une belle houle régulière, vent 20/25, on fonce c’est génial, c’est le skipper qui le dit:)
Pour occuper les enfants durant ces navigations, rien de mieux qu’un petit film, on a rempli l’ordinateur avant de partir:)
En arrivant sur St Vincent le vent monte à 30 Knt, certainement du à l’effet venturi des côtes de l’île et on se prend plusieurs grains, on prend alors un ris. Le vent souffle très fort et le bateau est dur à barrer, mais ça fait parti du jeux et Thomas adore ça. On arrive enfin à Chateaubelaire, une belle baie juste avant « petit bordel » (nom du village suivant).
On mouille une première fois face à la cocoteraie au nord est, en face de la falaise, le vent y est très fort et comme les fonds sont profonds on est obligé de mouiller tout près du rivage, ce qui évidement ne plait pas à Thomas. On déjeune donc là et changeons de mouillage après le repas pour se mettre dans la baie en face du village de Chateaubelaire.
La ville a l’air pauvre, mais c’est les Antilles. Je vais à la plage avec les enfants pour nous dégourdir les jambes et faire des châteaux de sable. Thomas plonge vérifier son ancre, le fond est plutôt sale, mais l’ancre est ok dans le sable. Il y a personne d’autres que nous, c’est louche, mais on ne s’inquiète pas car le guide Patuelli ne dit rien de particulier sur cette baie. A ce moment (16h30) les coast guard passent et nous conseillent fortement de changer de mouillage car ils ont eu des cas de piratage, branle bas de combat (on les croit sur paroles les coast guard) mais faut faire vite car le soleil se couche dans une bonne heure ! Thomas vient me chercher avec les jumeaux en vitesse et vamos. On rajoute 4 milles, 1 heure au moteur pour Wallibalou, on passe devant Tikipouk et Cumberland qui ont l’air superbe.
Wallibalou est un très beau mouillage, avec un bout au cocotier. C’est une crique dans laquelle ils ont tourné « Pirates des Caraïbes », alors les (fausses ?) maisons autour sont en pur style pirate des caraïbes du 17eme siècle.
23 janvier 2008
On part tôt pour Béquia (prononcer Becoué), c’est notre tactique, comme on a des enfants et un équipage pas très marin (croisière familiale) on fait nos navigations tôt le matin comme cela il reste la journée après pour profiter du lieu de destination. Jules est fière de barrer lui aussi avec son père.
On est donc en chemin dès 7 heures le matin, le but est aussi d’arriver avant midi pour pouvoir faire la clearance, la plupart des douanes étant ouverte que le matin (sauf Béquia qui est ouverte jusqu’à 18 heures). Une belle traversée donc, on longe St Vincent et traversons le petit canal entre St Vincent et Béquia, 16 milles nautiques en tout, si c’est pas tranquille ça. On a quand même un ris, celui de la veille que l’on a pas enlevé car l’équipage rechigne à prendre des ris en pleine mer (croisière familiale).
On arrive donc à Port Elizabeth sur le coup de 11 heures. On prend une bouée proche de la ville et des pontons (pour annexe, c’est le ponton du Dive Center), ce qui nous coute 40 EC$. On s’empresse d’aller faire la clearance au gros bâtiment ocre au milieu du village, c’est le bâtiment administratif (douane, poste, etc…). En allant à la clearance on remarque un ponton pour annexes réservé aux plaisanciers, un beau ponton, sécurisée par un grillage et des barbelés.
La clearance nous coute 275 EC$ pour 7 jours et pour 5 adultes et 2 enfants.
Sur le ponton du dive center (comme sur l’autre je pense) un autochtone essayera de vous prendre 10 EC$ pour surveiller votre annexe, cela n’en vaut pas la peine et toujours partout aux Antilles un autochtone essayera de vous proposer un service en plus.
On déjeune à bord et l’on va à la plage, au fond de la baie, il y a un Resort en construction avec spa et tout, ce qui fait que l’on bénéficie d’un bar sur la plage, ce qui est fort appréciable.
On décide de rester une nuit de plus car le lendemain soir il y a le festival de musique de Bequia qui commence, on dormira donc 2 nuits. On capte plusieurs réseaux wifi dont hotspot qui permet d’acheter du crédit qui sera valide à Union (une ile suivante) aussi.
Si vous prenez une bouée pas trop loin, vous aurez le choix dans les réseaux wifi, il faut juste se rendre à terre pour acheter des minutes de crédit. On vérifie donc la météo et les émails.
24 janvier 2008
Journée relâche à Béquia, un vrai plaisir pour l’équipage, on va visiter un peu l’île, je dis un peu car il n’y a pas grand chose à visiter. On loue donc un taxi pour la matinée, un pick-up qui a aménagé la partie pick-up en transport humain.
On commence par aller au vieux fort, d’où on a une superbe vue sur la baie de Port Elizabeth, il y reste quelques canons du temps des corsaires, dont certains ont encore la fleur de lys gravée dessus, c’est presque émouvant.
Ensuite Kevin, c’est le nom de notre chauffeur, nous emmène à la réserve aux tortues, de l’autre coté de l’ile, il faut bien 20 minutes pour y arriver.
On visite donc cet ensemble ou ils soignent et reproduisent les tortues de mer, c’est bien pour les enfants, c’est plutôt petit, mais au moins c’est pas industriel.
Il n’y a pas de prix d’entrée, mais il faut cependant laisser au moins 10 EC$ par adulte, enfin c’est fortement recommandé.
On retourne à Port Elizabeth et on fait des courses au marché local, tomates, noix coco, aubergine, avocat, etc…
Les vendeuses du marché se font pressantes pour que l’on achète chez elles, ça fait parti du folklore. Une équipe retourne au bateau ramener les courses, l’huile de moteur et le coupe circuit pour le moteur de l’annexe (25EC$), pendant que l’autre équipe attend à la terrasse d’un restaurant en sirotant des petits coups… c’est comme ça les Antilles.
On décide de déjeuner sur place, c’est un restaurant local (The Porthole restaurant) que je recommande à tous. Un vrai petit restau local où nous dégustons des « rotis »( sandwich wrap locaux).
Si vous souhaitez louer une voiture, il faudra faire valider votre permis de conduire international au centre administratif moyennant 50 EC$. Dafodil fait le plein de l’eau, du carburant, lavage le linge etc.. avec une flotte de petits cata équipés pour.
On retourne au bateau, sieste, on paye la 2eme nuit et on repart à la même plage pour les enfants.
On rentre à bord, l’apéro, c’est sacré.
On dine et on devait aller au festival de Béquia (qui ce soir se résume en un seul concert de « steel band » au Frangipani Hôtel) mais comme tous les soirs on tombe mort de fatigue et à 20h00 tout le monde est au lit.
25 janvier 2008
On part très tôt pour profiter de la nav et de l’ile suivante, à 6h30 on est détaché de la bouée et on fonce vers Canouan, très belle nav, grand large, un ris, mer un peu agitée. On arrive sur le coup de 10h00 à Canouan à Charleston Bay, on prend une bouée en face de la (très belle) plage de l’Hôtel Tamarin et bien sur on y va tout de suite pour les enfants.
Le skipper se la joue charmeur des bacs à sable.
On joue, au château de sable, baignade puis bar de la plage pour déguster des clubs sandwichs et des pina colada de très bonne qualité.
On déjeune à bord puis décidons de repartir de suite pour Mayreau puisque c’est tout proche, 2 heures de nav d’ancre à ancre et nous voila à Saline Bay,
un très beau mouillage, c’est là que nous nous sommes fiancés (déjà 7 ans) , re-baignade, re-plage, re-chateaux de sable… ça change d’avoir des enfants.
On a fait les 2 heures à la voile et aux moteurs pour les batteries mais c’est toujours très faibles pourtant à part le fridge on consomme rien (même pas de pilote auto , juste instructions de nav).
On achète 2 énormes langouste de 4 kilos chacune, le pécheur nous les cuits pour 500 EC $ un régal comme d’habitude, on mangera même les reste le lendemain en salade.
On se laisse vivre sur le bateau, on regarde le ferry passer, ne pas mouiller dans le passage donc, on aurait pu acheter une bouée mais on en a marre de payer.
26 janvier 2008
On passe la matinée à Mayreau, c’est beau, c’est calme, c’est abrité. Un promène couillon arrive « Captain Yannis », il se pose carrément sur la plage, cela donne des envies de test à Thomas.
On fait tourner moteur tribord toute la matinée pour l’ électricité, mais c’est tout juste. On déjeune (les fameux restes de langoustes) puis petite sieste et on appareil pour Union, Clifton pour être plus précis, on mouille à Clifton et on part à terre faire internet, achat fruits et légumes…
Pour le soir on nous propose un bateau taxi pour « le lambi’s » restaurant avec douches. On profite d’un
superbe repas local par cher et d’un concert de « steel band » avec de bonnes pina colada. Très bon choix hautement recommandé. Ils ont même un ponton privée pour accueillir 3/4 gros bateaux avec arrivée électricité! Danse pour tous l’équipage:)
27 janvier 2008
Départ 8h45 pour les Tobago Cayes, on prend la passe nord pour entrer dans les Cayes, mouillage prés de la barrière de corail devant tout le monde (c’est ça le cata) par 1,7 mètres de fond, Thomas touche des pieds les mains en l’aire hors de l’eau, il y a 1 mètre entre la quille et le fond.
Le skipper, comme à son habitude, vérifie le mouillage et il y a plein de poissons qui tournent autour de l’ancre, c’est le paradis, on paye la taxe aux rangers du park 10 EC$ par personne et par 24h.
C’est un petit coin de paradis, avec masque et tuba on se fait plaisir auprès de la barrière de corail.
On profite, on mange et on se repose, les garçons font la sieste dan le filet en mode tortue;)
Les doudous sont les seules indices de leur présence!!! C’est le pied ici.
On fait aussi un peu de shopping grâce au boat-shop:)
28 janvier 2008
On quitte Tobago Cayes car trop houleux et on commence la remontée destination Moustic, mais pas assez de vent.
On occupe les garçons avec des jeux éducatifs, il faut prévoir aussi crayon de couleurs, livres, jouets…
On décide d’aller finalement à Bequia pour la cleareance. On profite du wifi gratuit du Gingerbread hôtel pour prendre la météo et on va à la plage pour la fin d’après-midi.
29 Janvier 2008
Ce matin départ vers 6h00 pour Cumberland à St Vincent, on y arrive en fin de matinée.
Cricket qui s’occupe de nous organise une ballade en taxi pour les Water falls.
C’est génial, un bain d’eau douce et fraiche, tout le monde adore. Pour y arriver un très beau pont de bambou, c’est l’aventure.
Nous découvrons de belles chutes et tout le monde se met à l’eau.
Le skipper se dessale:)
Au retour on ne manque pas le village de Petit Bordel, ça ne s’invente pas.
Une partie de l’équipage va au Black Baron prendre un verre, très bon accueil, décor pirate à fond,
bien décliné, wifi gratuit, hautement recommandé pour ses bons cocktails.
Il y en a deux qui sont aux anges:) Pendant que d’autres lisent tranquillement à bord.
La vie en catamaran c’est aussi des repas à préparer tous les jours pour tous et la corvée de vaisselle, même le skipper s’y colle.
30 Janvier 2008
Grosse journée car traversé de St Vincent/Ste Lucie, on donne un peu de notre ravitaillement à Cricket car on en a trop autant en faire profiter à d’autres.
Départ 6h00, pas de vent, arrivée à 14 heurs et aux moteurs tout le temps, on prend une bouée à Jalousie entre les 2 pitons. On est tellement proche de la plage de l’hôtel qu’on capte le wifi gratos.
Comme on n’a plus d’espèces on a négocié l’amarrage avec le boat boys contre une bouteille de coke (si on avait su).
La plage est top avec beaucoup de poissons. Le soir c’est diner à bord et partie de rigolade avec les petits gars. Ils sont heureux, des vrais petits matelots. J’avais quelques inquiétudes mais eux s’éclatent, ne sont jamais malades et sont raisonnables en navigation. Ils se rendent compte du danger quand même et se sentent bien à l’abri dans le carré du cata.
31 Janvier 2008
La fin de la croisière arrive, on remonte sur Ste Lucie et notre dernier mouillage à Rodney Bay.
On se baigne et on joue sur la plage.
De retour à bord, on regarde le magnifique couché de soleil, ici ils sont terribles!
Le soir, on est convié à une soirée BBQ sur la plage c’est top et délicieux. On va faire des gros dodos ce soir là, peut-être le Rhum!!!
1er Février 2008
Retour au port du Marin en Martinique, la boucle est bouclée. Il faut ranger les bagages et se préparer à quitter le bord. Un dernier déjeuner pizzas sur la marina et la navette nous amène à l’aéroport.
On prend le vol de retour dans l’après-midi pour la France. Une belle aventure et on est très content de l’avoir faite avec de jeunes enfants. Il faut savoir les occuper mais pour mes petits marins amoureux de l’eau c’est top.
On aime/on n’aime pas
On aime
L’avitaillement que l’on avait préparé avec appro-zagaya avant de partir, c’est un vrai plus pour ne pas courir partout faire des courses avant de prendre la mer, surtout après l’avion et avec le décalage horaire.
Le plus important à prévoir c’est l’eau (au moins 2L/personne /jour), le riz, les pâtes, l’épicerie de base, les œufs, le beurre, la charcuterie, les conserves et les alcools:) Après sur les Antilles, c’est top on trouve de tout et il est facile d’acheter du poisson aux pêcheurs en direct.
Les Antilles anglaise sont accueillantes, les produits locaux sont un régal et il y a plein de choses à voir, à faire, à manger (poissons frais, langoustes, fruits, légumes, rhum…). En plus le service est toujours assuré par des petits bateaux qui vous sollicitent et répondent à vos besoins.
Pas de soucis pour se baigner , il fait chaud mais jamais trop sur un bateau. Avec masque et tuba on voit plein de beaux poisson et avec un peu de chance des tortues. Les dauphins font toujours partie du voyage à un moment de la croisière.
On n’aime pas
Toujours écouter les Coast-Guard quand il vous demande de quitter un mouillage dangereux à cause des pirates.
Protection solaire impérative, lunettes, maillots de bain anti-UV pour les gars et gros stock de crème solaire indice maximum.
Les clearance, il faut s’organiser et avoir tous les documents nécessaires avant de partir car la partie administrative est chiante parfois longue et il faut toujours payer. Les sommes sont raisonnables mais au bout du compte c’est un budget à chiffrer avec les parc nationaux et les bouées à prendre pour le mouillage.