Retour au continent, accueil par Poséidon
On lève l’ancre à 8h30 direction le continent et le Cap Sounion, à la pointe de l’Attique avec toujours du vent:)
Le temple de Poséidon est notre repère, des siècles d’histoire sont devant nous, ça fait son effet.
Pour le mouillage protecteur, il nous faut une chapelle que voilà, cette fois, toit en ardoise au lieu du bleu habituel. L’ancre est posée à 4 mètres de fond, le skipper est parti la vérifier dés notre arrivée car le vent est fort.
Bizarrement c’est ici que nous verrons le plus de poissons, variés et multicolores, tout le monde est à l’eau pour les observer.
Une magnifique journée et le vent nous empêche de souffrir de la chaleur. On profite à fond.
Jules travail son plongeon, Augui travail ses figures.
La fatigue se fait sentir tout de même, Jules plonge sur Réza, qui se blesse à la main, un temps calme s’impose et une partie de l’équipage part visiter le Cap Sounion en fin d’après-midi.
Petite ascension pour Thomas, Tarek, Sabine Mustapha et Augustin afin d’admirer le Temple de Poséidon. L’entrée est payante, 10€ pour les adultes, gratuit pour les enfants.
Le temple de Poséidon a été construit au 5ème siècle Avant JC, il surplombe la mer de plus de 60 mètres. Les colonnes font 6.10 mètres et ont été conçues avec moins de cannelures pour mieux résister à l’air du large. Les marins y évoquaient le dieu de la mer. Le coucher de soleil offre une vue imprenable et on comprend pourquoi cette place a longtemps été fortifiée. Ici on pouvait surveiller toute approche vers Athènes.
Malheureusement pas de couché de soleil pour l’équipage, personne n’a pensé à prendre une lampe torche et l’annexe de nuit sans éclairage, on va éviter.
Jules, Réza et moi, après un peu de repos, leur avons préparé un petit apéro avec des tartines de tapenade, de tzatziki et la table est mise.
On pensait repartir mais on est trop bien, à l’unanimité tout le monde veut dormir ici. On fera la dernière nav, demain, en deux fois. A la nuit tombée on remonte la grand voile pour bien la ferler (comme un millefeuille), demain retour à la civilisation au moteur.
On respire une dernière fois le bon air car demain c’est dodo dans la marina, ça va chauffer.