[Jour 5] Baie O’Kavia à Kéa, contraint de s’y abriter

Bloqués par le meltem

Le petit dej est avalé de bonne heure, on commence à appeler des taxis pour connaitre les prix. Il nous faut deux voitures c’est pas donné! On change notre programme pour une découverte à pied par la plage.

On prépare l’annexe, on pose le moteur, les enfants et deux adultes sont du premier voyage avec nos premières poubelles, de la lecture et les serviettes de plage.

Le transfert à la plage s’avère problématique, le moteur fonctionne très mal et embraye mal. Thomas réussi à déposer le groupe et revenir mais le moteur ne veut plus rien savoir, à la rame c’est très délicat avec un vent de force 8 et un courant qui tire au large.

Les derniers iront à la nage à la plage.

Thomas et ses parents restent à bord pour se reposer. (Thomas: bah oui, c’est les vacances après tout).

Le reste de l’équipage, à terre, explore un peu et profite de l’ombre d’un Tamaris pour créer des kern.

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On pensait boire des petits coups à la paillote mais les propriétaires sont très clairs rien avant midi et que pour manger.

On patiente donc et on ne regrette pas, malgré leur caractère, la cuisine et le service de ses vieux messieurs est rapide et bon. Salade grecque pour les adultes et boulettes frites pour les enfants, un régal.

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La vue est belle et on profite de la terrasse, des boissons fraiches et des toilettes:) On voit notre bateau au loin!

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Sieste sous les Tamaris pour tout le monde, ensuite il va falloir penser à ramener ce petit monde au bateau, certains ont des livres, des serviettes, on n’a pas trop le choix. Je retourne au cata à la nage avec palmes vu le vent et le courant. Thomas veut bien tenter un retour à la plage à la rame et pour revenir au cata on s’aidera avec les nageurs à l’eau.

On galère pour ramer jusqu’à la plage , on fait même une pause auprès d’un voilier tellement le courant est fort et surtout le vent nous tire vers le large. Les gentils membres de ce voilier nous proposent de mettre leur annexe à moteur à l’eau, il y a toujours de l’entraide en mer. On les remercie mais on y est presque. On va réussir à ramener les enfants, non sans mal, car le courant et le vent nous éloigne du Cata.

Une annexe sans moteur s’avère bien dangereuse dans ce cas là.  On la range et on s’occupera du moteur plus tard.

Repos et jeux pour tous avant un diner de pâtes aux aubergines et un thé à la menthe digestif.

Ce soir je teste la mini-cabine de Jules car il la trouve un peu petite.

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Je fait 1m62 et c’est le grand max pour ce sarcophage avec un hublot seulement, mais on dort la tête dans les étoiles et plutôt bien isolé des déplacements des autres membres d’équipage. Il ne faut pas oublier qu’un catamaran est une caravane flottante, oui c’est vaste et confortable mais chaque déplacement doit se faire à pas de loup car la coque, ça résonne. Les enfants n’en prendront jamais conscience, nous vivons avec un troupeau d’éléphants heureux, mais d’éléphants quand même.

 

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