Mines d’Ilakaka, Isalo, Madagascar.

Je ne dirais pas que c’est une attraction, c’est plutôt dur mais il faut aussi se confronter à la réalité des mines à ciel ouvert de saphir.

C’est notre dernier jour dans l’Isalo, la ville d’Ilakaka sorte de ville western poussée au milieu de nulle part se trouve à 15/20 minutes de l’hôtel sur la RN 7. Cette ville est sortie de terre en 1998 quand les mines ont été découvertes et ce n’est pas un lieu de villégiature.

On fait d’abord étape dans une boutique de vente de bijoux en saphir et autres pierres de la région sur le conseil des chauffeurs et c’est eux qui nous amèneront visiter leur mine.

Nous sommes accueilli par un joli perroquet du Gabon très sociable.

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Thomas veut m’offrir une bague je ne suis pas très chaude. Je ne suis pas très pierre précieuse. Mais le choix est là avec de jolies montures et vrai beau travail à la main des bijoux. Les prix sont imbattables.

Pendant ce temps les gars profitent du perroquet.

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Ensuite on va visiter les mines et là c’est beaucoup moins drôle, le danger est là et là misère qui va avec:(

Les mineurs travaillent à la pelle et à la pioche sans aucune sécurité sur une mine à ciel ouvert.

Les cabanes autour des mines accueillent des familles qui vivent dans la misère.

Les femmes trient les cailloux sorties de la mine et les enfants sont au milieu de ça.

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Ilakaka est une ville sous tension, des prostituées, des hommes en armes pour protéger les pierres et surtout les marchands pakistanais avec grosses maison et 4*4 bien sur!!

C’est un voyage dans autre temps celui de la rué vers l’or avec une ambiance plutôt malsaine.

J’ai du mal à prendre des photos, les enfants crient bonbons vazaha et on leur en donne.

On Aime/ On n’aime pas

On Aime

Si vous souhaitez faire des achats de bijoux fait mains et avec de belles pierres à petit prix par rapport à la France et bien prévoyez un budget.

On n’aime pas

La misère, le danger, il ne faut pas oublier que Madagascar est un pays très pauvre bloqué dans un autre temps ou l’injustice est partout est les riches étrangers (ici pakistanais, chinois) continuent de se gaver au détriment des populations le plus souvent.

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